VOLTAIRE François Marie Arouet dit

Elémens de la philosophie de Neuton, donnés par Mr de Voltaire. Nouvelle édition. A Londres (Paris, Prault), 1738 In-8, plein veau fauve de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre rouge, trois filets sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées, [4]-[2]-3 à 8-XVI-[4]-9 à 328- [12] pages et un feuillet d'errata (avec saut de pagination sans manque), vignette au titre gravée par DUFLOS, 7 planches au trait dont un tableau replié et 60 figures, le tout gravés sur cuivre; 7 figures gravées sur bois dans le texte. (Mors restaurés. Quelques mouillure claires. Sans le portrait.) Deuxième édition. Elle parait la même année que la première, imprimée à Amsterdam, par Ledet, à qui Voltaire avait confié le manuscrit incomplet des Eléments. Ledet avait fait achever l'ouvrage par un mathématicien hollandais pour le mettre en vente vers la fin de mars ou le début d'avril 1738. En juillet 1738, Voltaire, après avoir fait paraître quelques Eclaircissements nécessaires sur les Eléments... dans divers journaux, se décida à donner luimême une édition plus correcte de son ouvrage. Celle-ci comprend un XXVIe chapitre intitulé Du flux et du reflux. BENGESCO, II, 28-29. The Haskell F. Norman Library of Science and Medicine, II, n?0844. Intéressant exemplaire comportant l'envoi suivant "A Monsieur PEYRA, de la part de son tres humble et tres obeissant serviteur de Voltaire qui aurait eu l'honneur de luy écrire s'il n'eut point été malade. A Paris 30 juillet 1738". Il provient de la bibliothèque de Jacques de PERARD (1713-1766) avec son ex-libris gravé. Fixé en Prusse, chapelain du roi, bibliothécaire du comte ZABALSK, et pasteur à Gramzow, Pérard fut le collaborateur du Journal littéraire d'Allemagne et de la Nouvelle bibliothèque germanique. Erudit, amateur d'art et grand bibliophile il fut à la suite de mauvais soupçons sur la gestion de son église jetté quelques mois en prison. Endetté et persécuté par ses créanciers il fut obligé de vendre sa belle bibliothèque au début