Ordre de la Légion d'honneur - Premier Empire... - Lot 244 - Beaussant Lefèvre & Associés

Lot 244
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Estimation :
10000 - 12000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 10 000EUR
Ordre de la Légion d'honneur - Premier Empire... - Lot 244 - Beaussant Lefèvre & Associés
Ordre de la Légion d'honneur - Premier Empire / Restauration - Bijou de grand aigle du 1er type, étoile en or à cinq branches doubles aux pointes pommetées émaillées blanc, anglé de rameaux fruités de chêne et de laurier liés à la base sans flots, les centres modifiés sous la Restauration, celui d'avers en trois parties légèrement bombées au profil d'Henri IV lauré à gauche en cuirasse et écharpe de commandement, fond amati, légende complète «HENRY IV ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE.», revers en deux parties aux armes de France ceintes de la légende de l'ordre «HONNEUR ET PATRIE» avec en exergue un quartefeuille et une palmette de part et d'autre d'une fleurette à six pétales, la branche supérieure surmontée d'un chevalet en forme de pi légèrement évasé à la base, surmonté d'une bélière ovale fixée à une couronne royale aux arches et à la bélière ornée de fleurs de lys du type de la Première Restauration (manque une pommette, deux anciennement refixée, griffures et petits éclats aux émaux, pontet légèrement voilé, bélière du bijou raccourcie en largeur pour permettre le passage dans la couronne dont le barillet a également été modifié, système de liaison entre la croix et la couronne absent). 73 x 67,5 (sans la couronne), poids brut : 60,05 g France, premier quart du XIXe siècle. Ce bijou concentre de rares caractéristiques : l'étoile est similaire à celle du 1er type de Jean-Étienne-Marie Portalis, grand aigle le 1er février 1805, la seule différence se situant dans le placement des deux éléments de la branche de laurier qui sont inversés (catalogue du 24 novembre 2012, Maison de vente Leclere, Marseille, Jean-Claude Dey expert, lot n°51) ; la légende du revers dont le diamètre est sous-dimensionné par rapport à celle d'avers est identique à celle du bijou du Maréchal Ney modifié aux Cent-Jours, notamment dans sa ponctuation très particulière (bijou conservé depuis 2012 au Musée national de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie) ; la couronne royale est du modèle attribué à l'orfèvre Biennais rencontrée sur les bijoux dit de la Première Restauration (voir les bijoux du comte Siméon illustré dans Jean-Pierre Collignon, Ordres de chevalerie, décorations et médailles de France, p. 208 et celui de Mgr de Barral, catalogue de la vente du 5 décembre 2018, «Collection de Monsieur X.», Audap&Mirabaud, Drouot, lot n°70) ; enfin, cette couronne ne bénéficiant pas d'un système de suspension adapté vient vraisemblablement en remplacement d'une couronne impériale ajoutée en avril 1806 pour se conformer au nouveau modèle adopté par Napoléon. Si ces particularités ne permettent pas d'attribuer ce bijou à un dignitaire en particulier, on peut cependant affirmer qu'il fut remis en 1805 et que ses modifications successives témoignent fidèlement de l'histoire mouvementée de la fin de l'Empire et de la Restauration des Bourbons. TB
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