Paire de rafraichissoirs à anses en métal... - Lot 452 - Pescheteau-Badin

Lot 452
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Paire de rafraichissoirs à anses en métal... - Lot 452 - Pescheteau-Badin
Paire de rafraichissoirs à anses en métal plaqué, le piédouche et le col godronnés, décorés en applique de lambrequins gravés des armes d'Anne-Francois-Victor Le Tonnelier de Breteuil. Ils portent sur le pied la marque au C couronné. XVIIIe siècle. Diamètre : 21 cm Hauteur : 21,5 cm (Légére usures de l'argenture) Provenance;: Collection André Tollon, Chateau de Viel -Vayssac - Hotel Drouot , le 27 et 28 mai 1969, Me Etienne Ader, N°291 du catalogue. Anne-Francois-Victor Le Tonnelier de Breteuil, quatrième des dix enfants de Claude Charles, comte de Breteuil, il se fit ordonner prêtre, devint vicaire général de Soissons, puis de Narbonne et fut nommé évêque de Montaubanle 6 octobre 1762, en 1781 il fut pourvu de l'abbaye de Belleperche.Elu député aux Etas généraux en 1789, il refusa de prêter le serment constitutionnel en 1791, se cacha en Normandie, fut découvert, emprisonné à Rouen et décapité en 1794. La marque au C couronné, définie grâce aux recherches d'Henri Nocq, correspond à un impôt payé sur les bronzes et les cuivres entre 1745 et 1749. L'édit de février 1745 précise qu'il s'applique à « tous les ouvrages vieux et neufs, de bronze, de cuivre pur, de fonte, de cuivre mélangé, forgé, moulu, battu, plané, gravé, doré, argenté et mis en couleurs, sans aucune exception ». Chaque artisan doit se rendre au bureau de la marque, pour y faire insculper le poinçon et s'acquitter de la redevance. Le poinçon doit figurer sur tout travail de métal cuivreux exécuté ou vendu durant ces quatre années, il concerne « tout ouvrage vieux ou neuf », on le trouve donc sur des pièces antérieures à 1745.
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